les dames du faing
Gazon du Faing
Janvier les pare de bijoux,
Brillants comme le cristal
Sur les pentes de la chaume, lissées de froids,
Elles vont en longues capes
Comme sortant de l’atelier de Goya.
Elles avancent souvent seules, voire à deux ou trois,
S’évanouissant parfois à quelques pas de brumes,
Ces hautes courtisanes,
Chancelant sous le fardeau de leurs apparats.
Lasses de la folie des tempêtes d’hiver,
Elles vont, la tête courbe,
Et, au parterre glacé,
Jusqu’à l’ultime fracas,
Inclinent en silence
Le blanc de leurs lourdes dentelles.
VG-01/12
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elmer 05/02/2012 11:00
vincent ganaye 06/02/2012 07:46