Révérence faite aux fleurs
De son vol lourd mais précis, il a conquis les premières éclaircies du printemps, faisant vibrer l’air du grave de son ronronnement. Fin de parcours… sa tête est lourde et son œil plus noir que celui du taureau agonisant dans l’arène, l’épuisement trop intense pour espérer gagner quelques nouveaux cœurs radieux entre les pétales… Fin du jour, fin d’un grand labeur, discret, passé à préserver la vie…
Martine Schnoering 20/06/2010 09:41