Terres rousses
aux matins des crêtes
Cette heure sauvage et fragile qui patine d'ocre et de sanguine les pierres et les fougères, cette heure ne se prête ni ne se donne. Volons-la donc à la nuit qui s'éteint et cachons-la au noir de notre poche pour la soustraire à l'appétit grandissant du jour qui évapore tous les rêves couleur de feu gagnés aux premières lueurs.
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